mardi 29 octobre 2013

Séries à suivre II

Comme un article précédent du même titre, faisons un peu le point sur les séries à suivre ou non ! J'en profite aussi pour annoncer une pause dans la publication d'articles courant novembre, pour une raison toute simple : je pars en VACANCES ! Donc si je ne vais pas me perdre dans un pays lointain, peut-être ferai-je un article sur une vieille série qui aura été un de mes gros coups de cœur ! Je reviendrai fin novembre/début décembre avec un article d'un nouveau genre : le conseil cadeau noël.








Sawako : reste bien, mais un peu longuet. J'avoue que je préfère attendre désormais que plusieurs tomes paraissent avant de poursuivre la collection.








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Beelzebub : toujours excellent, voilà un titre qui ne perd pas en qualité !










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Princess Jellyfish : la suite n'a pas su m'emballer, malheureusement. On part dans le WTF total à certains moments, l'auteur se disperse trop pour qu'on s'attache pour de bon aux personnages. Ce sera donc un non pour ma part.







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Lily la menteuse : ce shôjo reste une agréable découverte, et saura ne pas vous lasser, ce qui est un bon point car au final la série s'avère assez longue. Outre les personnages principaux, on s'attache à tous leurs amis, qui ont tous le droit à un moment ou un autre leur part de gloire dans le manga. A suivre donc !







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Blood lad : Même constat qu'auparavant, la série s'embrouille. Je ne m'attache pas du tout aux personnages et le scénario me semble sans queue ni tête. Y a-t-il un véritable fil conducteur dans cette histoire ? J'en doute.






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Iris Zero : toujours un très bon manga, mais pas de parution depuis longtemps, ce que je regrette. La série serait-elle arrêtée au Japon, ou bien l'auteur fait-il une pause ? Je n'en ai aucune idée. Peut-être que comme pour Hellsing, on ne verra paraître qu'un nouveau tome par an. Ce serait triste ça, mais on est habitué avec nos bonnes BD franco/belges.









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Silver Diamond : Voui bah moi j'aime bien, na ! En revanche je reproche une chose à Kaze : son manque de cohérence. Comme beaucoup d'autres, voila un éditeur qui publie une série et qui, d'un coup, ralentit le rythme de parution sans prévenir, alors que la série est achevée au Japon. Il y a un manque de communication évident autour de ces titres qui ont pourtant leur public ! Alors évidemment, on est loiiin du succès de One Piece. Mais l'éditeur s'engage, en commençant la publication, vis-à-vis d'un public qui tente de lui faire confiance. Donc la série, j'aime, mais alors l'habitude des éditeurs à nous laisser dans le flou en permanence, moi ça me saoule.





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Defense devil : Aucune idée, voilà un titre sur lequel j'ai du retard ! Donc pas d'image pour l'instant !
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Gamaran : certains l'encensent, je le trouve toujours très mauvais. Rien à voir avec l'excellent Kenshin le vagabond, aucun intérêt quand on aime les shônen de qualité comme One Piece (Oda est un dieu, c'est tout ce que je dirai dessus. Enfin je pourrai développer, ou encore hurler ma fanattitude, mais non. Je ne veux pas vous faire peur. Pas déjà).








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King's game : Bon bah je n'accroche vraiment pas. Par contre dans le genre j'ai bien aimé Le berceau des esprits chez Kurokawa. Après, les fans de Battle royal sauront sans doute s'y retrouver. Le problème de ce titre, c'est que je ne vois vraiment pas quelles explications ils vont pouvoir donner à tous ces morts. Au moins, avec Judge, c'est plus ou moins rationnel. Là ça ressemble plus... bah à pas grand chose en fait.





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Silver spoon : Ce titre est un véritable chef-d'oeuvre, et je ne dis pas ça à la légère. Un des meilleurs titres, à suivre absolument. A noter que l'auteur doit sortir une petite série en quelques tomes sur la campagne, autobiographique il me semble. Je vous en dirai plus lorsque je l'aurai entre les mains.







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Les vacances de Jésus et Bouddha : Toujours très bon, on passe un agréable moment de détente à chaque tome. A offrir à tous les adultes qui prétendent ne pas aimer le manga en leur expliquant l'histoire, en général ça les intéresse !







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Chihayafuru : Le genre du manga est spécial, mais le titre reste très intéressant. Encore une fois, pour tous ceux qui veulent découvrir un peu les jeux traditionnels japonais, dans le même genre qu'Hikaru no go. Les dessins sont beaux et les personnages attachants.







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Chibi devi! : Le deuxième tome me conforte dans ma première impression. Oubliable et à oublier.








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Si je n'ai évoqué ni Assassination Classroom, ni Kids on the slope, ni Pureblood boyfriend et d'autres, c'est soit que la série était achevée au moment de la critique, soit qu'il n'y a pas eu de suite depuis la critique.

samedi 26 octobre 2013

Découverte d'une mangaka : Natsume Isaku (homophobes, la sortie est derrière vous)

Miaaaa ! Non c'est pas le titre, c'est ma réaction de fan !

Bon, en l'absence de nouveautés potables (ou qui me plaisent réellement), je voulais faire découvrir aux amatrices de bons yaoi Natsumi Isaku.

Dans cette jungle éditoriale où des titres plus mauvais les uns que les autres se succèdent sur le podium de « Meilleur yaoi de l'année » pour des jeunes ados qui n'ont rien compris à la vie, les œuvres de Natsume Isaku sont une véritable bouffée d'air frais. Souvent sous la forme de one shots, l'auteur touche un peu à tous les scénarios avec toujours le même succès : un jeune étudiant qui rencontre un photographe en herbe dans Color, un professeur envoûté par son élève dans Devil's honey, un jeune homme qui recueille un drôle de yakuza dans Sugar Code, deux amis d'enfance dont l'un est héritier d'une famille de yakuza dans Tight rope... Les cadres sont divers, les caractères variés, les histoires tentent de se démarquer les unes des autres sans pour autant tomber dans l'originalité, je vous l'accorde. On pourrait croire que le tout reste bateau, mais non : Natsume Isaku maîtrise à la perfection ses personnages, et c'est ce qui rend le tout agréable et harmonieux. Le style de l'auteur est également accrocheur, ses héros étant plutôt jolis garçons. Mais les histoires restent « propres » si je peux me permettre : pas de pratiques dégueulasses, pas de scènes extrêmement détaillées, bref ! L'histoire qu'on peut lire sans se prendre la tête.
Mais l'auteur n'est pas très plébiscitée par l'éditeur Taifu comics, qui a publié seulement deux titres sur la petite dizaine (onze même il me semble) qu'on peut trouver sur le net. Le premier est Devil's honey, que je n'avais pas vu en scan donc que j'ai apprécié trouver en librairie, et le second est Twinkling star dial. Ma préférence va au premier, même si le deuxième est loin, très loin d'être à jeter.
Il est bon de savoir que Natsume Isaku a également commencé un nouveau titre très sympathique un peu plus punchy et pas encore axé sur la romance entre garçons, Ayakari-Zoushi. Ce titre prometteur sera peut-être un shônen (mais bon mon âme de fangirl espère très fortement qu'il s'agira d'un shônen ai au moins très bien géré). Evidemment, vous ne risquez pas de le trouver en librairie française pour l'instant, mais n'hésitez pas à aller le découvrir.

Finissons par préciser à toutes les amatrices de syndrome de Stockholm : vous ne trouverez pas votre bonheur ici. Mais essayez quand même les quelques titres que présente l'article, vous pourriez bien ne pas être déçues !


Devil's Honey et Twinkling star dial sont disponibles chez Taifu Comics au prix de 8 euros 99.

Resha Heart

mercredi 9 octobre 2013

Kids on the slope

Une musique pour les trouver tous et dans les ténèbres les li...no wait

Le manga, c’est bien connu, touche à tous les sujets. Et il est surprenant de voir que les mots et les images se substituent parfaitement aux sons, dans le cas d’ouvrages traitant de musique. C’est le cas du manga dont je vais parler aujourd’hui, Kids on the slope.

Kaoru Nishimi est nouveau dans son lycée, et ce n’est pas la première fois qu’il change d’établissement. Son père est souvent muté, et il connait par cœur ses réactions face aux regards curieux des autres élèves : il tombe malade. Pour éviter de se sentir nauséeux, il trouve habituellement refuge sur le toit de l’établissement… Sauf qu’ici, un grand blond lui barre le passage. La clé du toit a été volée par des troisièmes années, et le blond va se battre pour la récupérer. Il propose à Kaoru de lui donner contre de l’argent, mais celui-ci refuse. La journée suivante, les deux se rendent compte qu’ils sont dans la même classe. Sentarô, le blond, décide de coller aux basques de Kaoru qui l’intrigue. Heureusement, Ritsuko, l’amie d’enfance de Sentarô, est là pour le calmer.
Bien obligé de s’accommoder de la présence de Sentarô, Kaoru va découvrir que le garçon est un accro au jazz et un très bon batteur. Pour lui qui ne connait que le piano classique, un nouveau monde s’ouvre, bien plus vaste que l’univers étriqué dans lequel l’a enfermé sa famille, plus soucieuse des apparences que de le voir heureux.

Kids on the slope est un de ces manga qui parlera à tous ceux animés d’une passion sans qu’il s’agisse forcément de la musique. Animés d’une féroce envie de vivre, les héros nous entrainent dans leur sillage, dans un Japon encore marqué par la seconde guerre mondiale (l’histoire se déroulant en 1966). Au jeu des apparences, ils choisiront la vie, l’amitié et la musique. Evidemment, ce ne sera pas facile, chacun devant faire face à ses démons du passé un jour ou l’autre. Heureusement ils ont la musique pour les rapprocher, les lier et ne jamais les laisser oublier (ça fait un peu l’anneau unique cette phrase !)
J’aime personnellement beaucoup le style de l’auteur, mature et travaillé sans être chargé. On est loin de la beauté de Bride stories, mais l’ambiance est portée par le dessin autant que par les personnages. Comme je l’ai dis dans l’introduction, pas besoin d’entendre véritablement la musique, les images nous portent comme si nous étions nous-mêmes présents au moment où ils jouent.
Autour des personnages principaux vont graviter d’autres personnages, qu’on pourrait qualifier de secondaires, mais qui auront tous à cœur de réaliser leurs rêves. Et dans ce monde de plus en plus étriqué, de plus en plus corrompu, on ne peut que croire et rêver avec eux.
Attention néanmoins, Kids on the slope n’est pas un manga qui plaira à tous. Il parlera plus facilement aux adultes qu’aux adolescents, car il s’agit bien d’un josei et non d’un shôjo ou d’un shônen. Sans parler de manga poétique, disons qu’il s’agit d’une œuvre de vie, sans complot, sans explosion, sans anneau unique pour tous les lier. On se retrouve facilement dans les personnages, dans leur histoire, et on se repose autant qu’on prend plaisir à découvrir leur évolution.


Kids on the slope est un manga de Yuki Kodama, publié en France aux éditions Kaze (chouette, un prix bas !) La série est achevée en 9 tomes au Japon (et ils sont tous très bons, je les ai lu), tandis que le tome 4 vient de paraître chez nous pour le prix de 6 euro 79 !

Resha Heart

mercredi 2 octobre 2013

Assassination Classroom

 
Cette couverture est étrange, n'est-ce pas ?

Mon plus gros coup de cœur de la rentrée, et il s’agit d’un manga publié chez Kana ! La roue tournerait-elle enfin pour cet éditeur qui ne nous a pas habitués à autant d’excellence depuis longtemps ?

Un jour, une créature géante à l’allure de poulpe a partiellement détruit la lune et a annoncé au gouvernement qu’il détruirait la Terre au mois de mars de l’année suivante. Mais il faut savoir rester fair-play, et le poulpe proposa alors de s’occuper de la classe E du collège de Kunugigaoka : les élèves auront pour mission de tenter de l’assassiner avant l’ultimatum posé. Motivés par la récompense de 10 milliards de yen que leur propose le gouvernement, ces élèves mis au rebut, insultés par les autres et considérés comme des cancres irrécupérables, décident de faire de leur mieux pour tenter d’éliminer leur nouveau professeur principal. L’agent Karasuma du ministère de la défense est là pour vérifier que le monstre ne fera pas de mal aux enfants (et celui-ci a promis de ne pas les attaquer) tout en tentant de l’assassiner. Mais qu’est-ce qui peut bien motiver ce poulpe (rebaptisé Mr Koro par ses élèves) à priori immortel, invincible, disposant d’une force terrible et d’une vitesse de mach 20 (c’est beaucoup, sisi) pour qu’il s’improvise d’un coup professeur ? Car il prend son rôle très à cœur, redonnant confiance à ses élèves qui avaient fini par croire ceux qui les traitent de déchets.

Original, ce résumé, n’est-ce pas ? Autant vous dire que quand vous commencez, vous ne pouvez plus lâcher le manga jusqu’à la dernière page. Si on pourrait croire à une histoire glauque, il n’en est rien : l’humour est quasi omniprésent. On s’attache très vite à ces collégiens un peu perdus qui se retrouvent motivés d’une drôle de façon. La créature elle-même est attachante : elle leur donne tous les trucs et astuces pour réussir un assassinat, tout en les guidant mine de rien dans leurs études. Un garçon démotivé parce qu’il se croit mauvais au baseball ? Pas de souci, il lui expliquera qu’imiter son joueur favori ne servira à rien car ils n’ont pas les mêmes forces et faiblesses. Le garçon va reprendre confiance en lui et s’entrainer à une nouvelle technique bien plus personnelle qui lui apportera le succès.
Les personnages sont tous excellents : on a souvent à faire à Nagisa, un garçon qui observe Mr Koro et note tous ses points faibles. Il comprendra vite que leur professeur leur redonne avant tout confiance en eux, mais il sait aussi que la menace est réelle. Mr Koro est clairement un personnage atypique dans le milieu du manga, et est pourvu de tentacules, ce qui n’est pas sans rappeler les fameux hentai japonais : petit clin d’œil humoristique de l’auteur ? Par contre faites attention, il ne s’agit pas d’un extraterrestre !
Quant aux autres personnages, qu’il s’agisse de l’agent du gouvernement, de la tueuse à gage engagée par le gouvernement ou de chaque élève de la classe, ils ont tous leur caractère et on apprend à les apprécier chacun à leur tour. Seul un personnage déclenche en moi une haine irrépressible : le méchant. Par souci de ne pas spoiler, je ne vous dirai rien sur lui, à part une chose : il est clairement détestable, ce qui en fait un excellent méchant de manga.
Parlons dessins maintenant : j’aime beaucoup le style de l’auteur. Même pour un premier volume, le trait est affirmé et harmonieux. Je pense notamment à Karasuma que je trouve très très beau. Pas de maladresse dans le cadrage, dans les trames, que du bon en somme ! Alors si vous cherchiez un bon manga, que vous avez eu peur en regardant la couverture, que le résumé de base vous a intrigué mais sans plus, tentez l’aventure ! Je pense que vous ne serez pas déçu !

Assassination classroom est un manga de Yusei Matsui publié aux éditions Kana. La série comporte 6 volumes au Japon et 2 en France normalement disponibles dès le 4 octobre au prix de 6 euro 85.

Resha Heart