dimanche 29 septembre 2013

Le scantrad et les lieux de vente partie un



Lire, commenter, critiquer, c’est bien tout ça ! Mais où vous procurez-vous vos livres, là est la vraie question !

En tant qu’amateur de manga, vous avez sans doute entendu parler des scans. Vous êtes même sans doute habitué à aller sur des sites anglophones les mettant à disposition, et à ça je ne peux que vous dire : je vous comprends. Car oui, je ne suis clairement pas de ceux qui vous diront que c’est mal. Le scantrad n’a, dans mon cas, jamais empêché l’achat, mais a au contraire permis de satisfaire ma curiosité dévorante. Il n’empêche qu’aimant lire et relire les manga que j’adore, je n’hésite pas à mettre la main au portefeuille, même si j’ai déjà lu les scans sur le net.
Le scantrad aura aussi la particularité de vous permettre de faire le tri dans vos achats. Soyons honnêtes, ce n’est pas en augmentant autant le prix des volumes reliés que les éditeurs nous ont donné envie d’en acheter de plus en plus. Je me souviens de cette époque où, pour cinq euro, je pouvais me procurer un tome de Fruits Basket. Aujourd’hui les moins chers seront à 6 euros 79 chez Kaze, et les éditeurs n’hésitent pas à gonfler horriblement le prix des séries qu’ils pensent à succès (Pureblood boyfriend en est un parfait exemple). Donc face à cette montée des prix, le lecteur est plus attentif à la qualité, et c’est bien normal. Et c’est pas en estampillant des manga Soleil de stickers « choix MangaNews » que nous allons craquer : on est quand même loin d’être cons.

En parlant de MangaNews, si j’ai aimé le site dans le temps pour sa qualité, j’avoue être très déçue en voyant ces fameux autocollants sur les manga Soleil, comme je le fais remarquer trois lignes plus haut. Ces shôjo (car ce sont des shôjo) sont véritablement ce qui se fait de moins bons actuellement. Alors plutôt que de craquer pour de bonnes séries, on essaye de faire du commercial ? Et puis pourquoi je n’ai vu ces autocollants que sur des tomes Soleil ?

Ceci était un aparté. Mais ça me trottait dans la tête. Revenons au sujet de base : où vous procurez-vous vos manga ?
Vous ne le savez peut-être pas, mais en France, nous avons la chance incroyable d’avoir une loi intelligente, datant de 1981, et qui fixe un prix unique au livre. Oubliez tout de suite ces préjugés comme quoi votre manga neuf sera moins cher sur Internet, à la FNAC ou à Cultura : c’est FAUX !  La loi les autorise à faire 5% de réduction, mais sachez que ces réductions existent aussi en librairies, sous forme d’une carte de fidélité.
Une fois ce préjugé écrasé, réduit en miette et balancé aux oubliettes, intéressons-nous aux différents acteurs de vente de manga.


1-      Les librairies généralistes et spécialisées. 

La librairie spécialisée reste le meilleur endroit pour recevoir conseil, pour discuter avec des connaisseurs, pour nouer des liens. Mais il en va de même pour toute librairie généraliste qui aurait un rayon manga un peu organisé. Les indices ne trompent pas : si les tomes sont classés en catégorie shônen-shôjo-seinen, il y a sans doute dans cette librairie un libraire qui s’y connait, ou encore mieux passionné de manga. D’ailleurs à tous les parents qui passeraient par hasard sur ce blog, rendez-vous en librairie pour recevoir des conseils si vous cherchez un nouveau manga pour votre enfant ! Si à 11 ans, votre fille veut la série Waltz, renseignez-vous auparavant auprès du libraire pour savoir si ça lui convient. Vous risquez de vous retrouver à offrir sans le savoir un condensé de violence car vous aurez pris un seinen (manga pour adulte) au lieu d’un shônen (manga pour ado). C’est un peu comme si vous laissiez un gamin de 10 ans regarder Saw ou jouer à GTA V. Il n’y a peut-être pas toujours de sigle visible sur les jaquettes, mais les professionnels du milieu seront capables de vous donner les meilleurs conseils.
Pour tous ceux qui se plaindraient du manque de choix en rayon, je vous rappelle que la place dans une librairie est loin d’être infinie. Devant jouer avec les nouveautés, les anciens titres qu’il tient absolument à avoir et ses coups de cœur personnels, le libraire doit parfois faire des choix déchirants par manque d’espace. Qu’à cela ne tienne ! Il pourra vous commander le tome que vous désirez et vous n’aurez pas à débourser un centime de plus que le prix du livre !
Enfin dernier argument en faveur, une fois sur place vous pouvez feuilleter le livre, et savoir donc s’il risque de vous plaire ou non.


2-      Les grandes surfaces culturelles

FNAC et Cultura, qu’en dire ? Je ne cracherai pas dessus car de nombreux libraires y travaillent. S’ils n’ont pas toujours le choix de ce qu’ils commandent, car bloqués par une direction qui axe sa politique sur le profit, ils seront néanmoins de bons conseils et pourront passer également des commandes à l’unité. Mieux vaux, encore une fois, se trouver face à un libraire compétent qui vous conseillera la meilleure série adaptée à vos goûts !

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