Il aura fallu
attendre longtemps, après Les vacances de
Jésus et Bouddha, pour avoir un nouveau gros coup de cœur sur une
nouveauté. Les accros aux prépublications japonaises et différents scans me
diront que je suis en retard, mais vaut mieux tard que jamais !
Chihaya est
une jeune fille un peu garçon manquée, en dernière année de primaire, dont le
seul rêve est de voir sa grande sœur devenir un mannequin célèbre. Elle fait la
rencontre d’Arata, un nouvel élève dans sa classe, mis de côté par les autres
car il vient d’une autre région du Japon et qu’il semble peu fortuné (les gamins
sont cons, on le sait tous). Mais la sincérité exacerbée de Chihaya et son bon
fond vont les pousser à devenir amis. Elle découvre que le garçon a une passion
pour un jeu traditionnel japonais regroupant cent poèmes, le Karuta (Pour les
règles, lisez le manga), et tente de jouer avec lui. Elle réussit à lui prendre
un point, ce qui est un véritable exploit vu le don d’Arata. Va alors se
développer chez Chihaya une passion du jeu, qui la poussera même à aller contre
son ami Taichi, premier de classe et également leader qui refuse d’accepter
Arata. Grâce au jeu (et surtout grâce à leur amie commune), ils s’affronteront
au Karuta pour décider si oui ou non Arata aura le droit d’être intégré à la
classe.
Ce premier
tome est vraisemblablement un flash-back, puisque la seconde page commence par « Six
ans plus tôt ». Que s’est-il passé en six ans, comment les relations entre
ces enfants ont-elles évolué, ont-ils atteint leur rêve ? Tant que
questions que soulèvent ce premier tome et dont on a terriblement envie de
savoir la réponse ! Outre le style de dessin qui est un gros coup de cœur,
ce qui m’a le plus interpellé sont les personnages, dont la présence et le
caractère les rendent presque réels à mes yeux. On a véritablement envie de les
accompagner, de les voir affronter les différentes épreuves qui se dresseront
sur leur chemin, pour se construire et devenir des adultes prêts à réaliser
leur rêves. Et évidemment se posera la question, pour les éternels romantiques,
d’une possible histoire d’amour entre Chihaya et Taichi ou Chihaya et Arata (le
premier qui me spoil, ça va finir en bain de sang).
Chihayafuru n’est pas un manga qui
intéressera tout le monde, j’en conviens. En revanche, si vous avez apprécié Hikaru no go, il paraîtrait que ce manga
est fait pour vous. Si vous ne le connaissez pas, mais que vous savez apprécier
les manga aux personnages profonds et au scénario original, lancez-vous sans
crainte. Pour ceux qui auraient peur de la spécificité du jeu, ne vous
inquiétez pas : j’ai lu il y a peu Le
chemin des fleurs qui traite d’un style particulier de théâtre japonais, et
j’ai été un peu déçu. En revanche, Chihayafuru
a su retenir mon attention jusqu’à la dernière page. Une histoire à suivre
donc, on saura si le prochain tome conforte ma première impression !
Chihayafuru est une série de Yuki
Suetsugu, en 20 tomes en cours au Japon (et là j’avoue que la longueur fait
peur). Le tome un vient de paraître en France aux éditions Pika au prix de 6
euros 95, et il vaut vraiment le détour !
By the way, l'anime existe aussi et selon un très bon ami, il est excellent. Laissez-vous tenter !
Resha Heart
By the way, MangAvis est-il fini? C'est dommage, j'aimais beaucoup vos petits avis, qui parfois m’encourageaient ou non à acheter.
RépondreSupprimerEn espérant vous relire bientôt..
"Une histoire à suivre donc, on saura si le prochain tome conforte ma première impression !"
RépondreSupprimerPersonnellement, après avoir lu la suite, je n'ai rien à redire. J'ai été conquise, une fois encore (tu me ruineras.) L'intrigue se développe bien et la passion des personnages est prenante. L'histoire me prend au tripe, littéralement. A l'heure actuelle, le tome 4 est déjà sorti et j'attends avec impatience la suite.
Merci encore pour cette découverte ! (qui videra mon portefeuille.)
*fuit*