Avril marquait la naissance de ce blog, et parce que je suis un boulet cosmique (et que j'étais en vacances), je n'y ai pas du tout pensé ! Je lance donc une idée comme ça, à vous de voir si vous êtes intéressés : que diriez-vous d'un concours avec en lot des manga ou/et quelques friandises japonaises carrément chelous, genre une barre de Kitkat Passion, une barre de Kitkat Citrouille et une barre de Kitkat Patate douce, avec d'autres bonbons moins étranges ? Si je vois que ça motive, je lance tout ça en mai/juin !
samedi 3 mai 2014
vendredi 11 avril 2014
Yaoi : titres lus et approuvés
Bon ce n'est un secret pour personne, j'ai une sainte horreur des yaoi "syndrome de stockholm" mais je ne déteste pas le genre en lui-même, loin de là. Alors j'ai décidé de faire un tout petit article bien différent pour indiquer quels titres j'ai pu découvrir (ou quels auteurs) et que je conseille à toutes les filles (et garçons s'il y a mais ça reste plus rare) pensant comme moi. Mais attention hein, ne vous attendez pas à de la nouveauté, sauf pour deux titres (un qui sort en mai chez Taifu, un autre dans ces eaux-là également mais chez Asuka il me semble)
Tout d'abord, parlons des oeuvres de Yaya Sakuragi. En France, on a eu le droit à deux de ses titres : Hey Sensei et Tu es à croquer.
Rien à redire sur ces deux titres : histoires sympathiques, un respect mutuel, un coup de cœur plus marqué pour les personnages de Tu es à croquer ceci dit. Je ne reproche qu'une chose au style de l'auteur, l'air "victime" qu'arborent souvent les personnages lorsqu'ils sont simplement anxieux.
A savoir qu'une nouvelle série va paraître en juillet pour les fans, en 4 tomes : Yume musubi koi musubi.
Je suis moins fan, et je trouve dommage que ce titre paraisse pour une raison essentielle : un personnage d'un autre de ses manga se retrouve ici mais plus âgé. N'aurait-il pas été intéressant de les faire paraître dans l'ordre, pour mieux apprécier l'évolution de certains persos ? Enfin j'attends de voir s'ils publieront un jour l'histoire entre le médecin et l'épicier, celle-ci était bien sympathique ! (trouvable en scan anglais pour les amateurs.) En fait il n'y a qu'un titre que je n'ai pas apprécié de l'auteur pour les raisons dont vous vous doutez certainement : Renai Kyoutei Nukegake Nashi ! Dans le même genre d'histoire, Kanjou Spectrum (évoqué plus bas) vaut bien plus le coup.
Je suis moins fan, et je trouve dommage que ce titre paraisse pour une raison essentielle : un personnage d'un autre de ses manga se retrouve ici mais plus âgé. N'aurait-il pas été intéressant de les faire paraître dans l'ordre, pour mieux apprécier l'évolution de certains persos ? Enfin j'attends de voir s'ils publieront un jour l'histoire entre le médecin et l'épicier, celle-ci était bien sympathique ! (trouvable en scan anglais pour les amateurs.) En fait il n'y a qu'un titre que je n'ai pas apprécié de l'auteur pour les raisons dont vous vous doutez certainement : Renai Kyoutei Nukegake Nashi ! Dans le même genre d'histoire, Kanjou Spectrum (évoqué plus bas) vaut bien plus le coup.
Autre auteur découvert ces temps-ci, Kou Yoneda. J'aime assez ce qu'elle fait, mais attention pour les plus sensibles, tout n'est pas à mettre entre toutes les mains. Je pense notamment à son titre Twittering birds never fly que je trouve assez insoutenable psychologiquement parlant.
Le problème n'est pas qu'elle encense le viol, loin de là, mais elle en montre les ravages, la perversion, les souffrances que cela engrange. Rajoutez à ça une dose de yakuza sans foi ni loi, et vous avez forcément des personnages pour lesquels la violence n'est qu'une chose banale et sans intérêt. Cela vous marque d'autant plus, ceci dit, et vous fera réfléchir. Dans le même genre, il y a le yaoi Brother X Brother de Kisaragi Hirotaka, qui montre l'insoutenable destruction qu'engendre un viol. Voilà pourquoi je n'ai rien contre ces deux titres, mais que je ne recommande pas le premier dans l'absolu.
En revanche, si vous aimez les bonnes histoires, alors NightS est fait pour vous. Le titre est à paraître (en mai ou juin, je ne me souviens plus) et la deuxième histoire a été plus à mon goût que la première, mais le manga en lui-même vaut le coup. Sinon vous pouvez tenter Le labyrinthe des sentiments du même auteur... qui reste sympa, mais j'ai préféré la suite qui se concentre sur un autre personnage (et disponible sur les sites de scans sous le nom de Doushitemo furetakunai). Sinon vous pouvez toujours essayer de lire Kanjou spectrum, également en scan, un one shot très sympa ! Pour le reste... y a du bon, y a du moins bon on va dire. Je n'aime pas toutes ses histoires ni tous ses personnages.
Enfin, dernière info du jour : Amber paradox de Natsume Isaku paraîtra aux éditions Taifu fin mai ! Ce n'est certainement pas l'histoire que je désirais voir le plus traduite en français, mais assurément cela reste une bonne histoire, donc je conseille bien évidemment !
C'est tout pour ce tout petit article de rien du tout qui était à peine long ! Je remercie tous les gens qui sont parvenus au bout, et n'hésitez pas si vous êtes fan du genre et que vous désirez me conseiller un titre, je suis preneuse aussi !
Resha Heart |
mardi 18 mars 2014
Barakamon + anniversaire Ki-oon
Quand j'ai un petit coup de blues, que le ciel est gris alors
que la météo avait prévu du beau temps (sale menteuse), j'aime me remonter le
moral en lisant. Et le manga dont je vais vous parler aujourd'hui est un manga
que je qualifierais de "rayon de soleil".
Seishû
Handa est un jeune calligraphe de 23 ans, un prodige dans le milieu :
habitué à gagner des prix, il ne s’attendait pas à ce que le directeur de l’exposition
qualifie son travail de « scolaire ». Aveuglé par la colère, il
frappe le vieil homme, obligeant son père à l’envoyer sur une petite île perdue
pour l’obliger à se reprendre et grandir un peu. Il arrive donc dans un petit
village au bord de mer, passablement déprimé, prêt à s’enfermer dans la maison
qu’on lui prête pour se consacrer uniquement à son travail… quand il découvre
avec surprise que cette maison est le repère des jeunes du village. Son premier
réflexe est donc de chasser la terreur qui ne cesse de vouloir nuire sa
concentration : Naru, sept ans, petite fille amoureuse des insectes et
particulièrement enjouée. Mais rien à faire, il la retrouve toujours sur son
chemin. Ce sera le début de grands changements pour ce jeune homme d’ordinaire
solitaire, qui découvre que l’entraide est la base même de toute la petite
communauté. Tous se connaissent, se saluent, et lui apportent leur aide, de
manière bien inattendu parfois. Et si finalement la vie ne se résumait pas à
des bouts de papier sur lesquels sont inscrits les mots « Premier prix » ?
Si
le fil rouge du récit de Barakamon est bien l’évolution d’un jeune
calligraphe, il ne se concentre pas seulement sur l’art de la calligraphie (contrairement
à Hikaru no go qui se concentre sur le jeu traditionnel, par exemple),
et c’est ce qui fait toute sa force. Chaque tome est découpé en plusieurs
chapitres présentant de petites expériences de vie qui font grandir à la fois
le personnage principal et son entourage, le tout étant accompagné de beaucoup
d’humour et de tendresse. Seishû étant un jeune homme n’ayant pas une grande
expérience de la vie et des relations humaines avant tout, on prend énormément
plaisir à le voir évoluer, s’ouvrir aux autres, et même parfois permettre aux
autres de s’épanouir grâce à ses conseils. Chaque personnage est attachant en
son genre, et cela vient du fait que tous débordent d’humanité.
Passons
maintenant à ce qui m’a le plus attiré dans cette œuvre : le dessin. J’avoue,
je le trouve magnifique : suffisamment épuré pour ne pas charger l’image,
et surtout le trait a su capter avec perfection l’humanité des personnages. Beaucoup
de gens sont freinés par la non-utilisation de couleurs dans les manga, et
pourtant Barakamon nous donne l’impression d’une explosion de couleurs,
encore une fois grâce à cette forte chaleur humaine qui se dégage des
personnages.
En
bref, Barakamon est le manga que je vous conseille si vous cherchez à
vous détendre ou si vous n’avez pas vu le soleil depuis un petit bout de temps.
La série de Yoshino Satsuki est encore en cours au Japon et comporte 8 tomes. Les 7 premiers tomes
sont parus chez Ki-oon au prix de 7 euros 65 le tome.
Resha Heart |
Je profite de cet article parlant d'un titre de Ki-oon pour rappeler à ceux qui l'auraient loupé que cette année, nous fêtons les 10 ans de la maison d'édition ! Et comme Ki-oon se soucie réellement de ses lecteurs (et c'est bien pour ça que je les apprécie personnellement), ils proposent par mois un shikishi collector ( = reproduction d'un dessin original, exclusif pour la France et pour cet anniversaire et signé par le ou la mangaka). Pour l'obtenir, il vous suffit d'acheter un manga Ki-oon et de demander à votre libraire le shikishi. Et franchement, pour les avoir eu entre les mains, ils valent sérieusement le coup. Ne loupez surtout pas celui de mars qui est magnifique et qui nous vient de l'auteur de Bride Stories !
Shikishi de janvier : Übelblatt
Shikishi de février : Pandora Hearts
Shikishi de mars : Bride stories
Et joyeux anniversaire Ki-oon !
lundi 17 février 2014
A lollypop or a bullet
Peu
de nouveautés ont été un réel coup de cœur ces derniers temps, aussi je me
permets de parler d’un titre pas tout jeune mais véritablement percutant. Cela
faisait longtemps que je voulais vous le faire découvrir, mais il m’a fallu
longtemps avant de trouver les bons mots pour le faire.
Nagisa
est une jeune collégienne déjà désabusée de la vie. Vivant avec sa mère et son
grand frère souffrant apparemment d’agoraphobie, son seul souhait est d’entrer
dans l’armée une fois le collège terminé pour s’endurcir et mieux supporter la
vie. Mais voilà qu’un jour arrive dans sa classe Mokuzu Umino, la fille d’un
célèbre chanteur. Tout pourrait se passer pour le mieux, sauf que Mokuzu est
inconstante, ne cesse de raconter des mensonges comme le fait qu’elle est une
sirène et qu’une grande tempête va se lever, comme celle qui a tué le père de
Nagisa dix ans auparavant. Manque de chance pour notre héroïne qui n’aspire qu’à
la tranquillité, Mokuzu tente par tous les moyens de devenir son amie, l’entrainant
à sa suite dans les méandres les plus sombres de l’âme humaine. Car si Mokuzu
semble n’être qu’une belle menteuse, elle est en réalité une enfant écorchée
par la vie, rejetée par son père et inventant des histoires pour tenter de ne
plus souffrir.
Je
ne vous détaillerai pas plus l’histoire, car elle ne fait que deux tomes et je
ne voudrais surtout pas vous spoiler. Le récit prend aux tripes comme peu de
récits savent le faire, nous obligeant à réfléchir sur une société de plus en
plus égoïste qui ferme les yeux face aux souffrances des enfants. Le manga est
un véritable appel à l’action avant qu’il ne soit trop tard, et tente de mettre
les adultes face à leurs responsabilités, là où les deux héroïnes se retrouvent
sans soutien face à la cruauté d’un adulte. C’est également un témoignage
vibrant sur la perte de l’innocence, la transition difficile de l’adolescent
vers l’âge adulte, et le gâchis fait lorsque cette transition survient dans des
conditions terribles et peut-être trop tôt. Doit-on accuser l’enfant ou au contraire
comprendre ce qui l’a mené à devenir violent, a-t-on tous en nous une part
sombre et tourmentée qui peut exploser à tout moment ? Ou alors le pire
aurait-il pu être évité si un adulte avait pu, avait voulu intervenir ?
Cette
critique de la société est particulièrement bien menée, surtout dans l’exemple
qui va suivre. En effet, un professeur va accabler le frère de Nagisa devant
elle, le traitant en gros de parasite sans chercher à comprendre pourquoi ce
jeune homme est devenu agoraphobe, alors que lui-même ne fait rien face aux
blessures apparentes de la petite Mokuzu que tous savent battu par son célèbre
chanteur de père.
Le
dessin est soigné et la narration parfaitement menée, nous laissant un
sentiment de malaise, de culpabilité même, et surtout d’impuissance. Les
personnages sont profonds et le lecteur saura s’attacher facilement à eux. Il
saura les aimer, il saura les haïr, mais il saura surtout se retrouver un peu dans
ceux qui gardent en eux une lueur d’humanité.
A lollypop or a bullet est un manga tiré d’un roman de Kazuki Sakuraba et mis en
image par Iqura Sugimoto. Il est disponible aux éditions Glénat en deux tomes,
au prix de 7 euros 60.
Resha Heart |
samedi 4 janvier 2014
Baby-sitters
PS de début d'article (oui c'est contradictoire) : pour les lecteurs anonymes postant des commentaires, sachez que j'y réponds toujours ! Je pense que vous n'êtes pas avertis parce que vous n'êtes pas inscrits, donc je vous préviens ici. Et si Youwan, vous avez d'autres infos sur le roman de Library Wars, je suis preneuse ! Allez hop place à l'article !
Il
est de coutume de fêter la nouvelle année avec force de bons
sentiments. La seule chose que je vous souhaite, c'est de vous amuser
et de lire de bons manga, bien évidemment ! Et parce que nouvelle
année est synonyme de nouvelles sorties, commençons fort avec Baby-sitters, un titre de Hari Tokeino paru chez Glénat !
Ryuichi,
collégien, et son petit frère d'environ deux ans, Kotaro viennent
de perdre leurs parents suite à un accident d'avion. Encore sous le
choc, ils acceptent l'offre d'une directrice d'académie qui leur
propose de devenir leur tutrice, elle-même ayant perdu son fils et
sa belle fille dans l'accident. Ryuichi accepte sans savoir qu'il y a
une contrepartie : en effet, l'établissement est doté d'une crèche
qui accueille les jeunes enfants des professeurs. La directrice
désire donc que Ryuichi y travaille pendant ses heures de libre,
pour « gagner son pain ». Très volontaire et déjà
habitué à s'occuper de Kotaro, l'adolescent accepte et fait
connaissance du seul employé de la crèche, Yoshihito, ainsi que des
petits enfants dont il aura la charge. Très vite, une complicité se
noue entre les deux frères, les jeunes enfants, l'employé de la
crèche et les camarades de classe de Ryuichi. Et il faut bien être
soutenu lorsqu'on traverse une épreuve aussi difficile à un si
jeune âge.
Après
avoir lu le tome un, je ne peux que vous dire ceci : C'EST TROP
MIGNON !! Moi qui pensais avoir atteint le summum de la mignonne
attitude avec Love so life,
voici un sérieux concurrent au titre ! Le héros est aussi attachant
que son petit frère peut être choupitrognon (oui, je vais inventer
des mots, faites gaffe), et les autres personnages ne sont pas en
reste ! A commencer par la directrice et sa coupe de cheveux
improbable qui lui vaudra le surnom de Mout-mout, son
majordome/valet/secrétaire terriblement compétent qui soutient
Ryuichi, le grand frère de Taka, un des enfants turbulents, ou
encore les parents déjantés, on se retrouve face à un panel de
personnages hauts en couleurs.
Pour
ce qui est de l'histoire en elle-même, le premier tome ne dévoile
pas encore grand chose de la trame principale. Ce qui est sûr, c'est
que ce manga ne sera pas dépourvu d'humour. Il y aura aussi quelques
passages tristes, et je vous mets au défi de ne pas être émue aux
larmes au premier chapitre.
Le
dessin maintenant est vraiment très sympa, et les enfants sont très
très mignons. Rien à voir avec le style de Chibi Dev!
Qui ne donnait pas du tout envie de leur faire des câlins. Car oui,
vous aurez envie de les câliner. Si non, soit vous êtes insensible,
soit vous êtes insensible. Carrément ouais.
En
somme, voilà un shôjo que je conseille vivement aux amatrices de
choupimignon, déjà accro à Love so life
et qui ont envie d'une bonne histoire ! Bien sûr, je ne me porte pas
garante des tomes à paraître, mais je vous promets de suivre la
série de prêt et de vous tenir au courant !
Baby-sitters est une série de
Hari Tokeino, en cours au Japon. Le tome un vient de paraître en
France au prix de 6 euros 90 aux éditions Glénat.
Resha Heart |
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